A Question of Upbringing (Anthony Powell)
C’est beau de vouloir parfaire ses connaissances en littérature britannique. Après avoir fait un bilan (j’exagère à peine), je me suis rendu compte que les miennes se limitaient à Charles Dickens dont je n’ai lu que les versions abrégées de David Copperfield et Oliver Twist (dans l’édition Rouge et Or, je crois), aux sœurs Brontë (enfin deux livres de Charlotte et un d’Emily), à Graham Greene (dont j’ai lu presque la moitié de l’œuvre pendant ma période Graham Greene dans les années 80), à Agatha Christie (dont j’ai lu un peu plus du tiers des romans pendant ma période Agatha Christie dans les années 80), à un Shakespeare (Hamlet que j’ai lu en anglais), un Somerset Maugham, un Daphne Du Maurier, et à un ou deux romans d’autres auteurs. Pas terrible. Je décidais donc de m'attaquer aux douze volumes de l’œuvre monumentale d'Anthony Powell : A Dance to the Music of Time (inspirée par le tableau de Nicolas Poussin Danse de la musique du temps).
J’ai donc commencé par A Question of Upbringing qui raconte quelques "événements" de la vie de Nicholas Jenkins (le narrateur) pendant ses années de lycéen et d'étudiant. Le roman est très court, ne raconte pas grand chose en fait, mais avec des phrases longues, mais longues, avec des mots, des mots (parfois incompréhensibles, enfin que je ne connaissais pas)... Je n’ai pas trouvé l'histoire intéressante, sauf peut-être quelques passages lorsque Nicholas Jenkins part en France pour perfectionner son français, ou lorsqu’il est à l’université. La plupart du temps, je n'ai pas compris ce que les anecdotes racontées avaient de significatif. Je ne sais donc pas si je lirai la suite.
Je crois que je vais tenter de relire Graham Greene et Agatha Christie, en anglais cette fois.