Fifth Chinese Daughter (Jade Snow Wong)

J’ai trouvé ce livre charmant et très américain. Malgré les obstacles dressés par son père, sa mère et la tradition, l’auteure qui est pourtant la cinquième fille de la famille parvient à aller à l’université par ses propres moyens.

Jade Snow Wong raconte les 24 premières années de sa vie (des années 20 aux années 40) dans le Chinatown de San Francisco. J’ai été très étonnée par le peu de contacts qu’a Jade Snow avec les « étrangers » (comme on appelle les non-Chinois à Chinatown) avant d’aller à l’école. Elle parle donc très peu anglais. Son père commence très tôt son éducation, mais en chinois uniquement. Elle entre ensuite à l'école américaine et saute plusieurs niveaux grâce à ses brillants résultats. Elle doit également suivre des cours du soir à l'école chinoise, étudier le piano (alors qu'elle n'a aucune connaissance en musique classique) et accomplir la majorité des tâches ménagères chez elle. Un véritable exemple de volonté !

Ce livre est intéressant car il présente bien la vie dans le Chinatown de cette époque et l'expérience des Chinois (puisqu'ils n'étaient pas autorisés à acquérir la nationalité américaine) aux Etats-Unis. Même si l'auteure couvre des thèmes variés (et compare les modes de vie aux Etats-Unis et en Chine), je trouve qu'elle aurait pu en approfondir certains. Le livre n’est pas très long, elle aurait facilement pu ajouter une cinquantaine de pages. Mais j’ai beaucoup aimé ce livre dans l’ensemble et son petit côté didactique.

Un défaut quand même : j’ai trouvé ridicule cette façon de traduire le prénom de certains personnages : la petite sœur s’appelle Jade Precious Stone (ça va encore), le petit frère Forgiveness from Heaven (les parents ont dû attendre longtemps avant d’avoir à nouveau un fils), le gendre Prosperous State. J’aurais préféré les prénoms chinois, avec une traduction la première fois.

C’était mon deuxième livre dans le cadre du Chinese Heritage Month.

Comments

[Jackie Brown]

Merci !

[Marielle]

Elle a vraiment un parcours peu commun et tu racontes bien