City of Glass (Paul Auster)
May is Jewish American Heritage Month.
Un policier métaphysique ai-je lu quelque part. J'aime assez les romans policiers (j'ai eu ma période Agatha Christie et je compte m'y remettre bientôt), mais la métaphysique, ça n'est pas franchement mon truc (Spinoza passe encore, Bergson pas du tout). Policier métaphysique disions-nous. En lisant City of Glass de Paul Auster, j'ai pensé au Nouveau roman (je n'en ai lu que deux : La modification de Michel Butor que j'ai beaucoup aimé et Projet pour une révolution à New York d'Alain Robbe-Grillet qui est un torchon selon moi). Et puis, finalement, je ne sais pas vraiment si j'ai aimé City of Glass. Je sais que j'avais hâte d'arriver au bout : pour dire que j'ai lu un Paul Auster, parce que je trouvais le livre pénible, parce que je voulais connaître la fin de l'histoire... Ca se laisse lire, c'est plutôt bien écrit (malgré le nombre incalculable de coquilles ; en particulier, le founcation pen que tient à la main Paul Auster) et l'histoire est assez originale. Evidemment, les passages métaphysiques ne m'ont pas intéressée plus que ça, mais c'est un bon livre.
Un passage purement policier :
He had finessed the conversation rather nicely. In spite of everything, he had managed to keep Virginia Stillman calm. He found it hard to believe, but she still seemed to trust him. Not that it would be of any help. For the fact was, he had lied to her. He did not have several ideas. He did not have even one.