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Sous la grêle osée
8 août 2011

Serena (Ron Rash)

serena

En fin de compte, il n'est pas mal ce roman. Il est même plutôt bien. Mais des héros comme ça, non merci. Leur arrogance vis-à-vis des ouvriers et des moins riches, leur mépris de la vie et pour les gens aussi riches qu'eux, leur ambition m'ont semblé tellement caricaturaux que je ne peux pas dire que j'ai aimé Serena (le roman). Certains épisodes n'apportent rien : on comprend dès le début que Serena est un monstre, nous en apporter une quatrième et une cinquième preuves n'était vraiment pas utile. Mais j'avais envie de connaître la fin et le style de Ron Rash est vraiment excellent. Les passages sur le camp de bûcherons (ils apportent la note humoristique du roman) et sur leur travail sont particulièrement réussis (même si les morts s'enchaînent), ainsi que ceux plus écolo sur la création du Smoky Mountain National Park.

 

The year is 1929, and newlyweds George and Serena Pemberton arrive from Boston in the North Carolina mountains to create a timber empire. Although George has already lived in the camp long enough to father an illegitimate child, Serena is new to the mountains — but she soon shows herself the equal of any worker, overseeing crews, hunting rattlesnakes, even saving her husband’s life in the wilderness.

 

Together, this Lord and Lady Macbeth of the woodlands ruthlessly kill or vanquish all who fall out of favor. Yet when Serena learns that she will never bear a child, she vengefully sets out to kill the son George had without her. Mother and child begin a struggle for their lives, and when Serena suspects George is protecting his illegitimate family, the Pemberton's intense, passionate marriage starts to unravel as the story moves toward its shocking reckoning.

 

J'ai en fait commencé le livre avant de lire le résumé. Après l'avoir lu, je n'étais pas certaine d'avoir envie de continuer le roman. Et même si la phrase Mother and child begin a struggle for their lives est un peu trompeuse (ça se résume à quelques pages dans le roman), c'est à cause d'elle que j'ai insisté. Je ne le regrette pas, c'est un bon roman, mais Serena n'est pas du tout mon genre de personnage.

 

It was Snipes' crew who cut the last tree. When a thirty-foot hickory succumbed to Ross and Henryson's cross-cut saw, the valley and ridges resembled the skinned hide of some huge animal.(...)

 

"Looks like that land over France once them in charge let us quit fighting. Got the same feeling about it too."

"What kind of feeling?" Henryson asked.

"Like there's been so much killed and destroyed it can't ever be alive again."

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Commentaires
J
Valérie : le roman est vraiment bon. Mais Ron Rash pousse parfois un peu trop la caricature et ça gâche un peu la lecture.
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V
C'est mon prochain audiolivre. j'espère aimer plus que toi.
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J
"Et contrairement à toi, j'aime assez les héros antipathiques, quand ils sont réussis."<br /> <br /> Moi aussi, quand ils sont réussis. Là, j'ai trouvé que Ron Rash a un peu forcé la dose. Mais je recommande quand même le roman qui est vraiment bon.<br /> <br /> "c'est plus difficile qu'un héros bien gentil, brave et propre sur lui"<br /> <br /> ben non, j'aime pas Forrest Gump non plus !
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Y
J'ai lu son précédent roman traduit en français qui m'a bien plu. Et contrairement à toi, j'aime assez les héros antipathiques, quand ils sont réussis. Je trouve ça fort qu'un auteur arrive à nous faire détester un personnage (bon, sauf bien sûr s'il est très caricatural), c'est plus difficile qu'un héros bien gentil, brave et propre sur lui...
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J
D'après ce que j'ai lu, Ron Rash est très fier de Serena et pense qu'il n'écrira jamais rien de mieux.
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