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Sous la grêle osée
3 septembre 2011

pigeon english (stephen kelman)

pigeon english

Lying in front of Harrison Opuku is a body, the body of one of his classmates, a boy known for his crazy basketball skills, who seems to have been murdered for his dinner.

Armed with a pair of camouflage binoculars and detective techniques absorbed from television shows like CSI, Harri and his best friend, Dean, plot to bring the perpetrator to justice. They gather evidence—fingerprints lifted from windows with tape, a wallet stained with blood—and lay traps to flush out the murderer. But nothing can prepare them for what happens when a criminal feels you closing in on him.

Recently emigrated from Ghana with his sister and mother to London’s enormous housing projects, Harri is pure curiosity and ebullience—obsessed with gummy candy, a friend to the pigeon who visits his balcony, quite possibly the fastest runner in his school, and clearly also fast on the trail of a murderer.

Told in Harri's infectious voice and multicultural slang, Pigeon English follows in the tradition of our great novels of friendship and adventure, as Harri finds wonder, mystery, and danger in his new, ever-expanding world.

Harri, short for Harrison, 11 ans, débarque de son Ghana natal pour s'installer avec sa mère et sa sœur à Londres. C'est à peu près ça et c'est pour ça que j'ai eu envie de le lire (et aussi parce que j'ai des amis ghanéens). Et même si je savais qu'Harri avait décidé de mener une enquête après la mort d'un garçon plus âgé que lui, je m'attendais à un livre charmant sur l'adaptation et l'acclimatation d'Harri à sa nouvelle vie, ses découvertes, un choc culturel ou pas. Il y a ça aussi. Mais il y a aussi cette violence à laquelle il est confronté dans sa famille, dans son quartier, dans son école. Harri est à la fois attiré et répugné par le gang local, the Dell Farm Crew, et par la violence. J'ai été choquée par le fait qu'il trouvait drôles certains actes de violence gratuite. J'ai été surprise par la vitesse à laquelle il semble s'habituer à toutes les horreurs qu'il voit. Le Ghana semble un lointain souvenir, enfin la vision du Ghana de Stephen Kelman (qui est forcément moins violent et plus paisible que le quartier difficile de Londres où vit Harri).

J'ai été émue par certains passages, ceux où Harri est un petit garçon de 11 ans, encore innocent malgré tout et enthousiaste, avec des réflexions drôles, mêlant mots et expressions du Ghana. En général, je l'ai trouvé adorable ce petit garçon.

I don't have a favourite raindrop, they're all as good as each other. They're all the best.

Altaf is very quiet. Nobody really knows him. You're not supposed to talk to Somalis because they're pirates. Everybody agrees. If you talk to them you might give away a clue to where you keep your treasure and the next thing you know, your wife has been strangled alive and they're throwing you to the sharks.

Don't eat the soup. The dinner ladies pissed in it.

Il y a bien un pigeon dans l'histoire, mais je l'ai trouvé d'un intérêt limité. Et la fin, même si on la pressent, est choquante. En tout cas, ce roman mérite sa place dans la longue liste du Man Booker Prize. A lire !

Pigeon anglais, traduit de l'anglais par Nicolas Richard.

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Commentaires
J
zarline : Je comprends, je m'attendais à un peu mieux en effet.
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Z
Mouais... Je ne sais pas, je bloque quand même sur le narrateur enfant ET sur la violence gratuite (c'est si terrible que ça?). A voir, mais a priori, ce n'est pas le titre de la shortlist vers lequel je me tournerai.
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