The American School & Grand Canyon, Inc.
Après avoir lu la nouvelle The American School de Kojima Nobuo, pour laquelle j'avais pris à la bibliothèque l'anthologie Contemporary Japanese Literature (An Anthology of Fiction, Film, and Other Writing Since 1945) datant de 1977, j'avais décidé de lire les autres nouvelles, pièces et scénarios du livre. J'ai donc lu Wedlock de Furui Yoshikichi (mouais) et Bone Meat de Kono Taeko (pas mal). Mais j'ai dû arrêter après avoir commencé Friends (友達)d'Abe Kobo. J'ai trouvé cette pièce tellement décevante et déprimante que j'ai abandonné l'anthologie. Et pourtant, il y avait deux scénarios qui me tentaient bien (de Kurosawa et d'Ozu), ainsi que des nouvelles de Mishima, de Kawabata et de Tanizaki, mais peut-être que ce n'était pas le moment. Ils ont peut-être voulu donner leur chance à des auteurs moins connus (de moi qui ne suis pas une spécialiste) en les plaçant au début de l'anthologie. Je reprendrai le livre une autre fois. Mais je dois dire que j'ai aimé The American School (アメリカン・スクール) pour lequel Kojima a d'ailleurs obtenu le prix Akutagawa. Cette nouvelle raconte la visite d'un groupe de professeurs d'anglais japonais dans une école américaine après la seconde guerre mondiale. Elle décrit les sentiments des professeurs à propos de la défaite du Japon et de son occupation par les Etats-Unis. Excellente nouvelle en tout cas ! Ce n'est que partie remise pour le reste.
A la place, j'ai décidé de lire Grand Canyon, Inc. de Percival Everett. Déjà le titre m'avait plu. Je savais que ce serait plus léger. Mais je ne m'attendais pas à ce que ce soit aussi drôle. Il a de l'humour Percival. Le roman est très court (126 p.) et Percival Everett enchaîne épisodes hilarants et épisodes cocasses (en particulier la descente au fond du Grand Canyon à dos de mule). Je recommande cette « nouvelle », mais les dernières pages n'étaient pas aussi réussies.
Tanner, call him Rhino Tanner, his friends do because they're afraid of him. He's a self made man who makes his living killing large game in Africa -- a dysfunctional Horatio Alger who sets his sights and sites on the world's greatest natural wonder The Grand Canyon. But in doing so, Tanner unleashes forces that he cannot comprehend and cannot control his idealistic son Niko, Native American holy men, Zen adepts and, yes, Mother Nature.
C'est bien moi ça d'en écrire plus sur un livre que je n'ai pas lu. C'était un bon choix ce livre plus léger, celui que je suis en train de lire est beaucoup plus raide.