Craig Johnson
On dirait que je ne lis plus. Il y a longtemps que je n'ai pas fait de commentaires sur mes lectures. C'est vrai que je n'ai jamais grand chose à dire et encore, je l'écris mal. Et si je laisse passer beaucoup de temps... En plus, je suis feignasse.
L’autre jour, je me suis dit : Tiens, si je cherchais sur Internet une méthode pour effectuer un commentaire composé, histoire d'améliorer mes commentaires. Comme je l'ai déjà dit, j'étais nulle en français et je n’ai jamais compris ce qu’on nous demandait pour les commentaires composés. Et bien, 30 ans après avoir passé le bac de français, je n’ai toujours pas compris. Je suppose que la méthode proposée ici en vaut une autre. Expliquer le texte, soit, mais définir les grands axes de la réflexion, chais pas faire. Définir une problématique, chais pas faire non plus. Ben, tant pis, vous devrez supporter mes commentaires à la J’aime, j’aime pas.
Mais revenons à mes lectures. J'ai (enfin) lu les quatre premiers romans de la série Walt Longmire, découverte par ma sœur sur le blog de Keisha. (Si vous n’êtes jamais allés sur le blog de Keisha, n’y allez pas parce qu'il a le don d’allonger ma LAL à chaque visite.) Ma sœur a lu toute la série et attend le suivant qui sort en mai (je le lui ai réservé à la bibliothèque).
Les enquêtes de Walt Longmire, shériff de Durant, se déroulent dans l'Etat du dessus (sauf Kindness Goes Unpunished qui a lieu à Philadelphie). Apparemment, il y fait plus froid que dans le Colorado et il neige beaucoup plus aussi. Je rectifie. Apparemment, il y fait plus froid qu’à Denver et il neige beaucoup plus aussi. Walt Longmire tombe dans un lac gelé, doit aller récupérer quelqu’un dans un blizzard… Les éléments ne sont pas cléments dans le Wyoming. Mon personnage préféré est Henry Standing Bear, le meilleur ami de Walt. J’aime beaucoup les dialogues entre ces deux personnages : directs, francs, sans faux égards. (C’est pour ça que j’avais été un peu déçue par Craig Johnson lors de son « passage » dans la Grande librairie.) En revanche, les personnages féminins sont un peu unidimensionnels, notamment Vick (l'adjointe de Walt) qui a « la langue tellement chargée » que ça en devient ridicule et franchement lassant. D’ailleurs, une des raisons pour lesquelles j’ai préféré le quatrième roman Another Man’s Moccasins, c’est qu'elle n'apparaît pas trop. En général, les intrigues sont bien menées. J’aime aussi le « contexte historique » des romans :
- l’immigration basque dans la région (Death Without Company). L’un des adjoints de Walt est d’ailleurs d’origine basque, même si tout le monde le surnomme Sancho (un nom vaguement espagnol et tu es Mexicain ici).
- la guerre du Vietnam (Another Man’s Moccasins) : Walt et Henry ont servi au Vietnam.
- la conquête de l’Ouest et le massacre des Indiens.
J'aime le fait que les titres évoquent des proverbes (ce qui se perd malheureusement dans la traduction). No good deed goes unpunished est d'ailleurs un de mes proverbes préférés. Très cynique, mais malheureusement tellement vrai.
J’ai trouvé les quatre romans réussis et je lirai les suivants à mon retour de Martinique. Il faut savoir prendre son temps. Et prenez le temps d'aller sur le blog de Keisha parce que vous repartirez toujours avec de très bonnes idées de lecture.
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