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Sous la grêle osée
30 décembre 2014

The Paying Guests (Sarah Waters)

guests

J'ai vu ce titre parmi la sélection des livres à paraître de ma bibliothèque. Son titre m'a fait penser à un film d'Hitchcock de 1927 : The Lodger. J'ai vu ensuite que Sarah Waters avait fait trois fois partie de la dernière sélection du Booker Prize. Pourquoi pas ? Je l'ai donc réservé et je l'ai attendu trois ou quatre mois, le temps de me préparer psychologiquement à la lecture d'un roman de 500 et quelques pages. Tout d'abord, rien à voir avec le film d'Hitchcock. Même si l'auteure parle d'un crime, d'un procès et que l'action du roman se déroule à Londres dans les années 20 (1922 pour être exacte). The Paying Guests, les hôtes payants, parce que dans le milieu de l'héroïne, Frances, on ne parle pas de locataires, ni de pensionnaires. Ce serait reconnaître que l'on a besoin de louer des chambres pour pouvoir garder la demeure familiale. Tous les hommes de la famille sont décédés, les fils à la guerre, le père peu de temps après eux. Il laisse évidemment des dettes, et sa femme et sa fille dans le besoin. Les domestiques sont tous partis. Frances Wray, 26 ans, au passé scandaleux, et sa mère, Mrs Wray, sont donc obligées de prendre des locataires : Leonard Barber et sa femme, Lilian.

Je ne voulais pas en dire plus. La quatrième de couverture parle de passions et on se doute bien qu'il s'agit de Frances et d'un des locataires. Je ne voulais pas dévoiler l'intrigue, mais j'ignorais que Sarah Waters était connue pour ses romans sur des personnages lesbiens. Il est donc facile de comprendre que Frances et Lilian tombent amoureuses, et doivent se montrer discrètes.

Comme je le fais souvent quand j'ai du mal avec un livre, je suis allée lire quelques avis sur goodreads. Note assez bonne : 3,55/5. Mais une des critiques disait : Comment Sarah Waters a-t-elle pu faire ça à ses lecteurs ? Je me suis dit qu'elle ne pouvait rien me faire puisque je n'avais encore rien lu d'elle. J'ai donc continué.

Je suis arrivée au bout difficilement, je dois dire. Le livre n'est pas vraiment mauvais, mais certainement trop long. L'idée est intéressante (Londres, l'époque, la société), mais l'histoire s'essouffle vite. L'intrigue est cousue de fil blanc. Frances Wray, qui a pourtant l'air décidé et très volontaire, devient bizarrement indécise et craintive. La fin est franchement bâclée et n'a aucun sens. Mais je l'ai lu. Et c'est tout.

Apparemment, les trois livres nommés pour le Booker Prize sont meilleurs. Alors peut-être, un jour...

It is 1922, and London is tense. Ex-servicemen are disillusioned; the out-of-work and the hungry are demanding change. And in South London, in a genteel Camberwell villa — a large, silent house now bereft of brothers, husband, and even servants — life is about to be transformed as impoverished widow Mrs. Wray and her spinster daughter, Frances, are obliged to take in lodgers.

With the arrival of Lilian and Leonard Barber, a modern young couple of the “clerk class,” the routines of the house will be shaken up in unexpected ways. Little do the Wrays know just how profoundly their new tenants will alter the course of Frances’s life — or, as passions mount and frustration gathers, how far-reaching, and how devastating, the disturbances will be.

http://www.sarahwaters.com/books/the-paying-guests/

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Commentaires
S
Bon alors je ne sais pas si elle est traduite en français, mais je suis à peu près certaine après ton billet et le comm de Laurent, que je passerai ma route.
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E
J'ai connu le même genre d'expérience que toi il y a quelques années, avec Fingersmith (Du bout des doigts). Non seulement, je n'ai rient trouvé d'extraordinaire au style de S. Waters mais j'ai trouvé l'intrigue cul-cul con-con. Je me suis ennuyé à mourir.. jusque la fin. Plus jamais pour moi.
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