Le fantôme de la rue Royale (Jean-François Parot)
Je ne sais pas pourquoi j'ai attendu autant de temps pour lire les autres romans de la série des Nicolas Le Floch. Peut-être que certains épisodes de la série télé m'avaient un peu déçue. Pourtant les deux premiers romans m'avaient plu.
Alors, j'avais vu l'épisode qui porte le même nom que le troisième roman de la série. Evidemment, il était difficile de rendre tous les événements du roman à l'écran et l'histoire avait été modifiée. Des détails me sont revenus à la lecture, mais ça ne m'a pas gênée. Finalement, le roman est meilleur que le feuilleton.
Je ne pouvais plus le lâcher. J'avais oublié à quel point Jean-François Parot excellait dans la description du Paris et de la France de l'époque. Les phénomènes occultes qui ont lieu tout au long du roman en revanche ne m'ont pas convaincue. J'ai beaucoup aimé les recettes qu'il donne, même si je n'essaierai pas de les reproduire. Et si quelqu'un sait ce que sont les langues de Vierzon dont il parle... Je n'ai pas trouvé.
Dans l’office, il lui découvrit ses trésors : un chapon au gros sel, des langues de Vierzon, un flacon de bourgogne. Du pain et des croquets complétaient ce festin (...).
Roman très réussi, comme le suivant d'ailleurs, L'affaire Nicolas Le Floch, tout aussi palpitant (mais dont je ne parlerai pas).