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Sous la grêle osée
21 juin 2016

LaRose (Louise Erdrich)

LaRose

Lyrique, très lyrique, trop lyrique parfois. Au point de devenir incompréhensible. Enfin pour moi. Voilà l'impression d'ensemble que m'a donné le dernier roman de Louise Erdrich. Et puis des esprits. Evidemment. Donc beaucoup de choses qui m'exaspèrent. Mais je le savais avant de prendre le livre. Dans les 372 pages que compte le livre, il y en a quelques-unes de trop. Mais ça s'arrange dans la dernière partie qui était ma préférée.

L'action se déroule dans le Dakota du Nord, à trois époques différentes. Ce n'est pas l'ordre que suit le récit, mais je vais parler de chaque époque en suivant leur chronologie. La plus ancienne, en 1839, relate la vie de la première LaRose, enfant Ojibwe de 11 ans d'une très grande beauté, vendue par sa mère à Mackinnon qui tient un poste de traite en pays Ojibwe. Le jeune secrétaire de Mackinnon, Wolfred, apprend à l'enfant ce qu'il sait (écrire, faire du pain...) et elle lui apprend à récolter des plantes, à en faire des tisanes... C'est lui qui la nomme LaRose puisqu'elle refuse de lui donner son nom. Lorsqu'il s'aperçoit que Mackinnon viole LaRose, il décide de l'empoisonner pour qu'ils puissent s'enfuir tous les deux. La deuxième époque, à la fin des années 60, nous parle du père du dernier LaRose (oui, après quatre filles, le prénom LaRose est donné à un garçon), Landreaux Iron. Ce dernier est abandonné dans un internat par ses parents. Il y rencontre Romeo qui devient son meilleur ami. Landreaux veut s'enfuir pour retrouver ses parents, Romeo le suit à contrecœur car il aime l'internat. Ils seront tous les deux ramenés à l'internat après un horrible accident. La dernière époque, de 1999 à l'invasion de l'Irak, constitue le point central du roman. Landreaux a épousé Emmaline, la fille de la quatrième LaRose. Un jour, il tue par accident le fils de son voisin et meilleur ami (et accessoirement mari de la demi-sœur de son épouse, Emmaline), Peter Ravich. Dusty, 5 ans, était le meilleur ami du fils de Landreaux, LaRose. Pour se racheter, Landreaux offre son fils à Peter. Les deux familles se partagent l'enfant. Malgré son jeune âge, celui-ci comprend la lourde responsabilité qui lui incombe et s'acquitte parfaitement de son rôle de guérisseur (comme les autres LaRose avant lui).

L'intrigue du roman est plutôt intéressante, mais, comme je l'ai dit plus haut, j'aurais pu faire sans le lyrique et le poétique. Une ou deux intrigues secondaires (notamment avec un prêtre catholique) sont également superflues et m'ont un peu gâché la lecture. Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est l'évocation de la vie des LaRose de la famille à leurs différentes époques, et de voir l'évolution des internats pour enfants indiens au cours des périodes. Louise Erdrich en profite pour casser Lymon Frank Baum (l'auteur de The Wonderful Wizard of Oz) qui prônait l'extermination des Indiens.

L'écriture de Louise Erdrich est très belle, je le reconnais. Mais je n'ai pas totalement accroché. Je ne sais pas trop s'il faut le recommander ou pas.

https://www.harpercollins.com/9780062277022/larose

In this literary masterwork, Louise Erdrich, the bestselling author of the National Book Award-winning The Round Houseand the Pulitzer Prize nominee The Plague of Doves wields her breathtaking narrative magic in an emotionally haunting contemporary tale of a tragic accident, a demand for justice, and a profound act of atonement with ancient roots in Native American culture.

North Dakota, late summer, 1999. Landreaux Iron stalks a deer along the edge of the property bordering his own. He shoots with easy confidence—but when the buck springs away, Landreaux realizes he’s hit something else, a blur he saw as he squeezed the trigger. When he staggers closer, he realizes he has killed his neighbor’s five-year-old son, Dusty Ravich.

The youngest child of his friend and neighbor, Peter Ravich, Dusty was best friends with Landreaux’s five-year-old son, LaRose. The two families have always been close, sharing food, clothing, and rides into town; their children played together despite going to different schools; and Landreaux’s wife, Emmaline, is half sister to Dusty’s mother, Nola. Horrified at what he’s done, the recovered alcoholic turns to an Ojibwe tribe tradition—the sweat lodge—for guidance, and finds a way forward. Following an ancient means of retribution, he and Emmaline will give LaRose to the grieving Peter and Nola. “Our son will be your son now,” they tell them.

LaRose is quickly absorbed into his new family. Plagued by thoughts of suicide, Nola dotes on him, keeping her darkness at bay. His fierce, rebellious new “sister,” Maggie, welcomes him as a co conspirator who can ease her volatile mother’s terrifying moods. Gradually he’s allowed shared visits with his birth family, whose sorrow mirrors the Raviches’ own. As the years pass, LaRose becomes the linchpin linking the Irons and the Raviches, and eventually their mutual pain begins to heal.

But when a vengeful man with a long-standing grudge against Landreaux begins raising trouble, hurling accusations of a cover-up the day Dusty died, he threatens the tenuous peace that has kept these two fragile families whole.

Inspiring and affecting, LaRose is a powerful exploration of loss, justice, and the reparation of the human heart, and an unforgettable, dazzling tour de force from one of America’s most distinguished literary masters.

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Commentaires
S
Je devais le lire mais je ne vais peut être plus maintenant, il me faut de l'efficace cet ete...
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A
J'avais adoré son premier roman traduit en français, beaucoup moins le suivant (un abandon). Ce que tu dis sur le côté lyrique ne m'incite pas à le lire.
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A
Ben voilà ! Louise Erdrich, ça fait un moment qu'elle est dans ma PAL, mais je n'arrive pas à sauter le pas. Je pressentais quelque chose qui ne me correspondait pas, et je me demande si ce n'est pas le côté lyrique et poétique (ça dépend aussi du roman sûrement). Enfin, je tenterai quand même un jour, histoire d'être fixée.
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E
Ah merde, tu me refroidis. J'avais lu de beaux commentaires au sujet de ce roman mais aucun ne faisait référence à ce que je déteste le plus : le lyrisme (et plus encore, l'excès de lyrisme)... Moi qui n'ai encore jamais réellement accroché avec Edrich, ce n'est certainement pas avec celui-là que les choses vont s'améliorer apparemment. Je passe mon tour.
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