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Sous la grêle osée
13 juillet 2017

You Don't Have to Say You Love Me (Sherman Alexie)

love me

Dans ce livre en hommage à sa mère, en tout cas inspiré par le décès de sa mère, Sherman Alexie mêle à nouveau prose et poèmes. On y retrouve des anecdotes qui apparaissaient déjà dans The Absolutely True Diary of a Part-Time Indian (livre qui a fait partie pendant cinq ans des dix livres les plus contestés aux États-Unis), mais qui sont ici développées et défictionalisées (enfin, je veux dire qu'il raconte exactement ce qui s'est passé).

Il nous confie ses sentiments ambigus pour sa mère (qui est un véritable monstre parfois), nous parle de la violence et de la misère dans la réserve (il faut s'accrocher), nous décrit la discrimination dont il a souffert et souffre, nous raconte ses problèmes physiques et psychologiques, se vante de sa réussite, se plaint de la dépendance de sa famille vis-à-vis de lui, se livre presque totalement (oui, il y a quand même des secrets qu'il veut garder pour lui).

Inutile d'avoir grandi dans une réserve pour être touché par ce livre. J'ai été très émue (même si je n'ai pas autant pleuré que Sherman Alexie). J'ai ri aussi. J'ai trouvé certains poèmes hors sujet, mais l'ensemble reste superbe.

Je n'en dirai pas plus. Parce que je ne saurais pas et parce que je préfère vous laisser le découvrir.

À lire absolument...

Note : c'est Sherman Alexie qui lit la version audio.

Le site de Sherman Alexie : http://fallsapart.com/

Family relationships are never simple. But Sherman Alexie's bond with his mother Lillian was more complex than most. She plunged her family into chaos with a drinking habit, but shed her addiction when it was on the brink of costing her everything. She survived a violent past, but created an elaborate facade to hide the truth. She selflessly cared for strangers, but was often incapable of showering her children with the affection that they so desperately craved. She wanted a better life for her son, but it was only by leaving her behind that he could hope to achieve it. It's these contradictions that made Lillian Alexie a beautiful, mercurial, abusive, intelligent, complicated, and very human woman.

When she passed away, the incongruities that defined his mother shook Sherman and his remembrance of her. Grappling with the haunting ghosts of the past in the wake of loss, he responded the only way he knew how: he wrote. The result is a stunning memoir filled with raw, angry, funny, profane, tender memories of a childhood few can imagine, much less survive. An unflinching and unforgettable remembrance, YOU DON'T HAVE TO SAY YOU LOVE ME is a powerful, deeply felt account of a complicated relationship. 

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Commentaires
S
Tiens, on dirait que mon commentaire d'il y a quelques jours n'est pas passé. Je disais que comme tout le monde, j'ai beaucoup apprécié Le premier qui pleure a perdu, et me demandais si le titre dont tu parles ici est traduit en français.
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S
J'ai beaucoup apprécié Le Premier qui pleure a perdu. Je ne sais pas si celui dont tu parles ici est traduit en français...
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A
Me voilà tentée.
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K
Faudrait déjà que je lise Le premier qui pleure (plus exactement que j'essaie à nouveau de le lire ^_^)
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N
Je l'ajoute, je l'ajoute. Of course!
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Sous la grêle osée
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