L'affaire de l'esclave Furcy (Mohammed Aïssaoui)

Pour cet essai que j’ai plutôt apprécié, je ne ferai aucun commentaire. Si, quand même, je dirai que l’auteur m’a un peu agacée quand il se demande pourquoi Furcy a décidé de réclamer sa liberté, alors que son maître le traitait plutôt bien et que toute cette affaire ne lui attirerait que des ennuis. Sinon, je retiendrai ce passage où Mohammed Aïssaoui cite Gilbert Boucher, procureur général de la Cour royale de Saint-Denis.

p. 144 

On a habillé l’esclavage du vernis de la morale, de la religion. Ah, Dieu ! qu’est-ce qu’on a pu faire en ton nom ! On l’a même justifié par des considérations physiques, naturelles… En réalité, il n’est question que d’argent, de commerce. La religion, comme la morale – fluctuante -, n’était que le moyen de faire admettre des atrocités.

Comments

[Jackie Brown]

keisha : Apparemment, ce n'est pas un sujet qui intéresse.

[keisha]

Dommage, on a peu parlé de cet excellent récit. Je ne me souvenais plus de cette remarque de l'auteur .
Bonnes vacances!

[Jackie Brown]

J'attends ton billet sur Syngué sabour que je n'ai pas du tout aimé.

[In Cold Blog]

Dans ma PAL depuis un moment. J'ai failli le lire cette semaine mais je lui ai (encore) préféré Syngué sabour... Son heure viendra :)