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Sous la grêle osée
28 février 2024

It’s a Privilege Just to Be Here (Emma Sasaki)

 

J’ai lu It’s a Privilege Just to Be Here début janvier, mais j’ai encore du mal à rédiger mes articles. Je vais essayer de rassembler les souvenirs qu’il me reste pour écrire quelque chose.

Aki Hiyashi-Brown enseigne dans un lycée prestigieux de Washington. Elle considère que c’est une chance, d’autant que sa fille Meg peut fréquenter l’établissement dont elle n’aurait jamais pu payer les frais de scolarité. Évidemment, ce privilège a un prix : Aki doit accepter toutes les tâches supplémentaires qu’on lui assigne et servir de représentante de/incarner la diversité à Wesley Friends School. Bon, elle n’est pas la seule puisque le vice-principal est noir, mais il a d’autres chats à fouetter. Et puis, comme Aki ne dit jamais rien. Et c’est ce que sa fille ne supporte pas. Elle méprise totalement sa mère, l’insulte régulièrement. Une vraie rebelle, quoi ! Quand un élève inscrit Make Wesley White Again sur les murs de l’école, Aki se retrouve prise entre l’administration qui aurait aimé étouffer l’affaire (et prend les mesures habituelles, mais totalement inutiles) et le groupe d’élèves surtout issus des minorités qui exige une enquête et des sanctions.

Je peux comprendre qu’Aki ait peur pour son poste et qu’elle souhaite que sa fille reste dans cette école prestigieuse. Mais comme souvent dans ce type de conflit, la grosse ficelle de l’absence de communication est un peu trop utilisée : Meg s’énerve dès que sa mère lui parle ; Meg se renferme sur elle-même ou s’enferme dans sa chambre quand sa mère essaie de lui parler ; Meg ne raconte rien à sa mère, mais se fâche quand sa mère ne sait rien de sa vie ; Aki imagine toujours le pire dès qu’il s’agit de sa fille, se pose systématiquement les mauvaises questions, se réveille trois chapitres trop tard et s’interroge sur la culpabilité de sa fille. J’imagine que ce n’est pas facile d’élever un enfant, mais d’être à ce point à côté de la plaque… Inutile de dire que le mari d’Aki (qui n’est pas le père de Meg) s’entend à merveille avec sa belle-fille, sait toujours exactement ce qu’il faut dire et faire, et surtout ne comprend pas l’attitude de sa femme. Et j’oubliais la mère d’Aki, qui était hyper stricte avec sa fille, mais est maintenant une grand-mère qui vit avec son temps. Yeah, right!

Malgré ces nombreuses critiques, le livre m’a plutôt plu. Pas révolutionnaire, un peu exagéré parfois, quelques longueurs, surtout avec les questionnements incessants d’Aki. Et puis, on a bien compris qu’il s’agissait d’une école huppée. Était-ce bien utile de développer le pedigree des parents la première fois que l’on parle d’eux ? C’était assez drôle, même si cela frisait la caricature. Ça correspond bien à l’image que j’ai de ce type d’école ; en tout cas, celle qu’en donnent tous les films et feuilletons.

Merci à Emma Sasaki, à Alcove Press et à NetGalley pour cet exemplaire en avant-première.

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Commentaires
J
Pas une lecture indispensable, je l'admets.
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N
Je vais peut-être passer celui-là, même si j'ai envie de savoir comment ça se termine.
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Sous la grêle osée
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