Tinkers (Paul Harding)

Howard, instead of trying to explain the hermit's existence in terms of hearth fires and trappers' shacks, preferred the blank space the old man actually seemed to inhabit; he liked to think of some fold in the woods, some seam that only the hermit could sense and slip into, where the ice and snow, where the frozen forest itself, would accept him and he would no longer need fire or wool blankets, but instead flourish wreathed in snow, spun in frost, with limbs like cold wood and blood like frigid sap.

Prix Pulitzer de la fiction 2010, c'est pour ça que j'ai décidé de le lire (et pour le titre). Et bien, je ne ferais pas un bon juré pour le prix Pulitzer de la fiction (des fois qu'ils auraient l'idée de me le demander), parce que ce livre n'est pas du tout mon genre. J'avais bien lu un tas d'éloges dithyrambiques (j'utilise ce mot parce qu'il me rappelle une candidate de Loft Story, ou un truc du genre, devenue animatrice, pas pour me moquer du jury du prix Pulitzer) sur ce roman. Oui, Paul Harding a un style non conventionnel (même s'il en fait trop par moments), mais ce qu'il écrit est parfois trop abstrait (les visions d'Howard), parfois trop concret (le pseudo-traité de mécanique horlogère par exemple) pour moi. Et pourtant j'aime Perec.

Je sais que je n'ai pas lu ce roman dans de bonnes conditions, car je m'arrêtais souvent au bout de quelques paragraphes. Je sais que je dois le relire pour l'apprécier (éventuellement). Je ne suis pas étonnée que Paul Harding ait essuyé plusieurs refus de la part des éditeurs.

Mon opinion sur ce roman n'est pas totalement négative : j'ai trouvé certains passages excellents, notamment ceux ayant trait à Howard, le père de George (le "héros" du roman). Et puis comme il a eu le prix Pulitzer, je le relirai un jour et je ferai (ou pas) un autre billet à son sujet.

Comments

[Nuku_Hiva95]

Comme quoi, if you don't get it the first time... Moi, j'aurais abandonné dès la première vision.