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Sous la grêle osée
31 août 2011

Havana Real (Yoani Sánchez)

Havana Real

Moi, ce qui m'a choquée, c'était ça :  I first became aware of Yoani and Generation Y in late 2007, soon after a Canadian friend invited me to join her on a trip to Havana. It is not, in fact, illegal for Americans to go to Cuba-we just can't spend any money there. (...)

I found that my Spanish-a grand total of five weeks of immersion classes-allowed me to have long and engaging conversations, and I fell in love with Cuba and Cubans.(...)

Before I went to Cuba, I had read Generation Y in English translation, but soon after my return, the translations stopped appearing. I was struggling to read it in Spanish when Yoani posted a note saying she needed a new translator. I waited, but nothing happened. "Well," I thought, "someone has to do it." After struggling for three days over the first three-paragraph entry, I sent Yoani my efforts with a cover e-mail that, if I remember correctly, simply said, in this troublesome language, "Here."

 

S'ensuit toute une liste de bénévoles ayant participé à la traduction du site en anglais. Parmi eux, aucun traducteur professionnel (marre du bénévolat ?). Etonnant tout de même. Mais passons, c'est donc la traduction de M.J. Porter qui a été utilisée pour le livre publié aux Etats-Unis. Et en effet... Après nous avoir répété pendant plusieurs pages que personne n'avait accès à Internet à Cuba, Yoani Sanchez nous apprend, dans le billet Time is worth nothing, We can spend an hour on line to pay the electricity bill or consume half a day to get a pair of shoes repaired. on line ? Je vais donc sur le site du blog de Yoani Sanchez et affiche la version originale. Je retrouve donc le billet El tiempo no vale nada daté du 27 octobre 2007 où elle écrit Podemos pasarnos una hora en una cola para pagar la electricidad o consumir media jornada en reparar un par de zapatos. Je demande à ma sœur qui a fait espagnol 2e langue ce que veut dire cola. Elle me dit queue (comme quand on demande las orejas y la cola pendant les corridas). Et c'était page 22. Ca promettait. En fait, même si certaines phrases sont vraiment lourdes (vous savez quand le traducteur traduit mot à mot parce qu'il n'a pas vraiment compris le sens), le livre reste intéressant et offre une bonne idée de la vie quotidienne à Cuba. Ces « drames vécus » m'ont rappelé ce que nous racontaient nos correspondantes est-allemandes. Certains aspects étaient tellement absurdes que nous ne pouvions pas nous empêcher de rire. Et elles, les pauvres, répétaient sans cesse que c'était vrai, qu'évidemment pour nous, c'était difficile à imaginer. Nous trouvions tout cela tellement ridicule. Mais pour elles qui l'avaient vécu, il n'y avait pas de quoi rire. J'ai également pensé à ce que j'avais lu dans Dreams of Joy et sur Wikipedia à propos de la Chine des années 50-60. Les mêmes erreurs ont été commises dans les deux pays.

 

J'ai trouvé ce livre très intéressant et si je n'ai pas encore ajouté le blog de Yoani Sanchez parmi mes favoris (je me suis à nouveau imposé une interdiction de blogs jusqu'au 1er septembre), je pense aller y faire un tour de temps en temps. J'aime son humour malgré la situation dans son pays. C'est vraiment ce qui nous reste quand il n'y a presque plus d'espoir.

 

J'ai vu sur Internet que Yoani Sánchez était en fait à la solde de l'ennemi et certainement manipulée sponsorisée par lui. Si ce qu'elle écrit est subversif, moi, je suis écrivain.

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Commentaires
N
Les Allemandes de l'Est nous parlaient des boîtes de nuit en Roumanie sous Ceauşescu, c'est ce qui nous avait fait rigoler. Je me souviens qu'elles avaient été choquées quand nous leur avions dit que nous vivions dans une ville communiste.
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