Spiks (Pedro Juan Soto)
Pour Puerto Rican Heritage Month, j'ai choisi les nouvelles du recueil Spiks de Pedro Juan Soto. De Porto Rico, j'aime beaucoup Viejo San Juan et le mofongo. J'étais donc ravie de lire des nouvelles concernant cette île et ses habitants. Je prends le livre à la bibliothèque et je lis sur la première page :
Decir "I no spik English" en Estados Unidos es ofender al espíritu de una nación de inmigrantes que dijeron lo mismo al llegar, cuestionar la pronunciación del nuevo prójimo, revelar los nexos que lo unen a usted a unos vínculos culturales extraños. Su mala pronunciación de esa i que en la frase correcta de "I don't speak English" debe ser aguda, no gruesa, hará que le endilguen, como hispanohablante, el término peyorativo de spik. En la región oriental de la nación se nos aplica el mote particularmente a los puertorriqueños, en la región occidental a los de origen mexicano.
J'ai plus ou moins compris de quoi il s'agissait même si mon espagnol est des plus basiques. Mais j'ai quand même préféré prendre le livre en anglais. Et là, surprise, la préface et tous les commentaires de l'auteur ont disparu. A la place, une préface rédigée par la traductrice. Ah, je savais que j'aurais dû persévérer dans mon apprentissage de l'espagnol. J'aurais peut-être pu le lire en espagnol ce recueil avec l'aide du dictionnaire. Ce que j'aurais apprécié grandement...
(Je me souviens avoir entendu ce mot Spik dans Blackboard Jungle et dans Saturday Night Fever.)
Même si j'ai eu l'impression de rater quelque chose (tant pis pour moi !), j'ai beaucoup aimé ce recueil qui traite de la vie des Porto Ricains partis s'installer à New York dans les années 50. Certaines histoires étaient plutôt violentes, mais je suppose que la vie à Spanish Harlem à cette époque ne devait pas être des plus paisibles. Je recommande ce recueil très court.