A voté
pour la première fois depuis les années 80. Aïe, ça faisait si longtemps ? Je me rattraperai cette année où je dois en principe voter au moins trois autres fois (je sens qu'il y aura un deuxième tour pour les présidentielles).
Ce matin, au pipiri chantant, ma sœur et moi nous sommes rendues à DMIS, école internationale de Denver et accessoirement bureau de vote des Français résidant dans le Colorado. Nous avons croisé un homme dans le couloir qui mène à la bibliothèque (où se trouve le bureau de vote accessoire). Il y avait trois personnes dans la bibliothèque : deux hommes et une femme. Un des hommes a vérifié nos cartes consulaires et notre présence sur la liste des électeurs. L'autre lui a expliqué que nous ne devrons signer qu'après avoir voté. Il nous a dit de prendre au moins deux bulletins. Inutile de vous dire qu'il y en a un que je n'ai pas pris du tout. "Dans l'isoloir", j'ai mis mon bulletin dans l'enveloppe. Je me suis ensuite dirigée vers l'urne. Edith (son nom était indiqué sur son badge) nous a dit d'attendre car ce n'était pas elle qui vérifiait les papiers. Et c'est là que ma sœur m'a épatée car elle a dit à Edith (donc) : Edith ? On a entendu parler de vous. Vous étiez à DIS (l'ancienne école française de Denver). Edith lui répond : C'est bien moi. Ma sœur : Nous avons rencontré une Française, Jacqueline, dont la fille était à DIS. Edith : Oui, Alexandra. Ma sœur : Et vous étiez au concert de Lavilliers ? Edith : Bien sûr. (Moi, évidemment, je ne l'avais pas reconnue car au concert de Lavilliers, elle était moins glamour Edith.) Quelle mémoire...
Le premier homme vérifie à nouveau ma carte consulaire, et prend mon enveloppe pour la mettre dans l'urne. Je lui dis : C'est pas moi qui la mets dans l'urne ? Il me dit : Ah oui ! Moi, je dis A voté quand vous avez mis votre bulletin dans l'urne. Il me semblait bien même si ça fait des lustres que je n'ai pas voté. Nous nous exécutons. J'étais la deuxième à voter, ma sœur la troisième. Ma sœur a pris deux photos à ma demande et voilà, nous sommes ressorties. Nous avons à nouveau croisé des gens dans le couloir.
Le sentiment du devoir accompli...