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Sous la grêle osée
20 janvier 2013

Les noix, les noisettes et le chariot

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Jeudi, sister et moi sommes retournées à la laverie. La machine à laver, fournie gracieusement par notre propriétaire, nous avait lâchées juste avant les vacances. Et comme nous ne voulions pas trop que le propriétaire vienne fureter chez nous pendant notre absence, nous ne le lui avions pas signalé. Nous attendons encore pour le faire.

Quand nous allons à la laverie, nous avons certaines règles. Nous réservons certains vêtements au lavage à la main, depuis une mésaventure arrivée à Bruxelles qui me fait rire maintenant, mais qui m'avait mortifiée à l'époque. Nous arrivons tôt pour éviter la foule (et les abrutis qui mettent leurs pattes sales sur ton linge). Ben, cette fois, nous sommes parties un peu tard et il y avait déjà deux ou trois personnes. Et beaucoup de machines en panne. Ma sœur met en route une machine moyenne à hublot pour les jeans (on ne met que ça) et les vêtements sombres, et moi une petite machine à ouverture par le haut qui se révèle trop petite pour la quantité de linge que j'ai. C'est vrai qu'elles sont plus petites que la machine à la maison. Nous utilisons donc deux machines (ma sœur a eu le temps de revenir pour m'aider), pas côte-à-côte, puisqu'il y a beaucoup de machines en panne ; même pas face à face, puisqu'il y a beaucoup... Nous nous installons à une table à côté (la laverie est bien chauffée) et nous sortons nos Kindle (je lisais Agnes Grey d'Anne Brontë). Nous avons quand même le temps de nous "moquer" d'une femme qui reste devant "sa" machine à la regarder tourner. Elle fait d'ailleurs la même chose quand elle met son linge dans le sèche-linge. Je sais pas moi, emmène un livre... Au bout d'un moment, ma sœur va vérifier "sa" machine. Quand elle revient, elle me dit qu'il y a une femme qui n'a pas l'air trop normal dans la laverie. Elle n'arrêtait pas de se retourner pour regarder ma sœur comme si celle-ci la suivait. En effet, cette femme arrive dans la rangée de machines où nous étions, elle ouvre "ma" machine, fait une drôle de tête en voyant qu'elle tourne et contient donc des vêtements. A ton avis, une machine fermée, qui fait du bruit et dont le compartiment pour mettre les pièces est fermé lui aussi... Elle pousse son chariot vers la machine libre suivante. Non, elle n'essaie tout de même pas d'ouvrir les deux machines scotchées sur lesquelles on a écrit OUT OF ORDER. Elle va chercher des pièces, met sa machine en route, prend son chariot, y installe son énorme sac à mains et s'arrête juste devant "ma" machine. Je rappelle qu'il y a deux machines en panne entre "nos" machines. Elle part faire je ne sais quoi et revient. Là, elle s'installe sur "notre" machine. Quand je dis "s'installe", c'est bien le cas. Elle sort son téléphone portable, son agenda, une pochette et deux sachets remplis de noix de pécan. Elle se met à parler toute seule. Non, non, pas dans le téléphone portable. Je me lève pour aller regarder le temps qu'il reste sur le compteur. Elle sursaute et fait mine de retirer ses affaires. Comme je repars sans la regarder, elle ne bouge pas. J'ai rangé mon Kindle pour la surveiller, on ne sait jamais. Elle commence à manger ses noix et compose un numéro sur son portable. Bonne nouvelle, elle ne parle plus toute seule. Ma sœur va vider "sa" machine et je me lève à nouveau pour aller m'occuper de la mienne. L'autre comprend enfin qu'elle gêne, reprend son chariot avec toutes ses affaires et va s'installer sur "sa" machine. Nous rangeons nos vêtements rapidement et quittons la laverie.

Nous allons ensuite à Walgreens faire quelques achats avant de rentrer sécher notre linge. Oui, le sèche-linge fonctionne lui. Là, je vois qu'il y a une promotion sur les Ritter Sport chocolat au lait-noisettes. Je prends toutes les tablettes qui restent sauf une. Ben ouais, on est deux. Quand nous arrivons à la caisse, je suis prise d'un doute. Apparemment, il faut une carte pour avoir cette super promotion : 2 tablettes pour 3 $. Je me rassure en me disant que l'étiquette indiquait aussi $ 1.99 que je suppose donc être la réduction sans la carte. Ben non. A l'écran, chaque tablette s'affiche à 3,29 $ et notre total est déjà de 26,32 $. Euh ! Elle est où la promotion ? Je dis (innocemment) à la caissière : O, the price was with the card? Tu parles ! Elle me répond que oui, et c'est tout. Des fois, la caissière te propose de passer une carte. Là, rien ! Peut-être que si j'avais dit que j'avais oublié ma carte à la maison... Je commence à lui dire que je ne prends plus les tablettes, l'homme qui est derrière nous dans la queue demande si ça marche si quelqu'un d'autre fait passer sa carte. La caissière dit oui. Ouf ! Grâce à ce bon Samaritain, nous ne payons les 8 tablettes de Ritter que 12 dollars. Merci, merci que nous disons à ce brave homme.

Voilà, nos dernières aventures à Aurora. Désolée de n'avoir rien de plus passionnant à raconter.

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Commentaires
J
Tonton : tu rigoles ? T'as vu le prix ?
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T
Vous avez donné une barre au monsieur, bien sûr ?
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J
NH95 : c'était trop beau la première fois.<br /> <br /> Corinne : et pourtant dans celle-ci, il y a de quoi s'occuper : des jeux vidéo, la wi-fi... <br /> <br /> Oui, trop bon !
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M
Je suis allée une fois dans une laverie aux USA , et il faut dire qu'on y voit de tout en attendant que la machine tourne . Je me suis même demandée si tous les barjots du coin ne se retrouvés pas dans la laverie :D <br /> <br /> Mmmm ce chocolat est trop bon :)<br /> <br /> Bises.
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N
Au moins, ça fait rigoler. Quant à la "pas normale", elle était quand même bien creepy.
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