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Sous la grêle osée
27 avril 2017

The Chosen (Chaim Potok)

chosen 2

Mon livre préféré a été publié il y a 50 ans. Bon, ça fera 50 ans demain. Mais j'en parle aujourd'hui parce que demain, c'est vendredi. Et que vendredi, c'est chanson sur mon blog.

C'était par un coup de fil ou une lettre, je ne sais plus, tellement enthousiaste de ma sœur que j'ai entendu parler de ce livre. C'était le roman qu'elle devait lire pour son cours de littérature américaine. Nous étions assistantes de français (elle dans l'État de Washington, moi dans le Kansas à ce moment-là) et nous devions prendre un cours ayant trait aux Etats-Unis. Elle me raconte que le prof, sachant bien qu'il fallait pousser les élèves, avait décidé de consacrer l'heure de cours de ce mercredi de février ou mars 1987 à la lecture du roman. Ma sœur, qui n'avait lu que quelques pages (pour ceux qui l'ignorent encore, le livre commence par une partie de softball assez longue) et avait décrété que ce n'était pas pour elle, décide de passer directement au chapitre 6 pour ne pas montrer au prof qu'elle n'avait rien lu. Et là... Elle trouve que c'est génial et consacre ses soirées et son week-end à lire le livre (entièrement). Évidemment, il me faut le livre tout de suite. Hélas ! À la bibliothèque du lycée, je ne trouve que The Promise. Je file dans la réserve du lycée qui se trouve être à côté de la salle de français. (La réserve, c'est là que sont entreposés les manuels scolaires et les romans en poche que les profs prêtent aux élèves pour les cours.) Pas de trace de The Chosen. Je me rabats sur A Separate Peace de John Knowles que ma sœur m'a également recommandé. Je retourne à la bibliothèque. The Chosen n'est toujours pas revenu. Je me "contente" de The Promise (que je n'ai jamais réussi à relire depuis).

C'est en Caroline du Nord que je trouve enfin le livre à la bibliothèque. Ça valait la peine d'attendre. J'ai relu ce livre plusieurs fois par la suite. Il est toujours aussi superbe. Et j'aime presque la partie de softball.

Et je l'ai fait découvrir à quelques personnes. Même si ce n'est pas de la grande littérature (comme l'avait dit à ma sœur une camarade de fac, surprise que The Chosen soit son livre préféré). Une de ces personnes me l'a d'ailleurs piqué (un peu gênant parce qu'il appartenait à ma sœur). C'était la deuxième fois que je le lui prêtais. Une copine en a racheté un pour ma sœur en Angleterre (l'exemplaire que j'ai relu cette semaine) dans l'édition Penguin. Malheureusement, elle est bourrée de coquilles (et ça m'a un peu agacée). Je ne me souviens pas que l'édition Fawcett Crest en avait autant. Et puis ce livre dépareille notre collection de livres de Chaim Potok qui étaient tous de la même maison d'édition. Sauf I am the Clay qui est aussi en Penguin (nous l'avions acheté en France et n'avions pas trouvé l'édition américaine).

Je l'ai aussi prêté à une collègue et j'ai eu un peu peur quand le lendemain, elle m'a jeté un regard noir quand je lui ai dit bonjour. Je me suis dit : "Je me serais autant trompée. Elle a vraiment dû détester le livre." Ça m'embêtait un peu. J'ai attendu que les autres collègues quittent le bureau pour aller lui demander ce qui se passait. Elle me regarde à nouveau de travers et me dit : "Toi !". Moi : "Il ne t'a pas plu le livre ?". Elle : "Si. Justement. Et je me suis couchée à 4 h du matin parce que j'essayais de le finir." Je lui ai passé les autres livres de Chaim Potok qu'elle a adorés aussi. Son préféré en revanche est The Promise (à cause de la psychanalyse), la suite de The Chosen.

Titre français : L'élu.

Few stories offer more warmth, wisdom, or generosity than this tale of two boys, their fathers, their friendship, and the chaotic times in which they live. Though on the surface it explores religious faith--the intellectually committed as well as the passionately observant--the struggles addressed in The Chosen are familiar to families of all faiths and in all nations.

In 1940s Brooklyn, New York, an accident throws Reuven Malther and Danny Saunders together. Despite their differences (Reuven is a Modern Orthodox Jew with an intellectual, Zionist father; Danny is the brilliant son and rightful heir to a Hasidic rebbe), the young men form a deep, if unlikely, friendship. Together they negotiate adolescence, family conflicts, the crisis of faith engendered when Holocaust stories begin to emerge in the U.S., loss, love, and the journey to adulthood. The intellectual and spiritual clashes between fathers, between each son and his own father, and between the two young men, provide a unique backdrop for this exploration of fathers, sons, faith, loyalty, and, ultimately, the power of love. 

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Commentaires
E
Chaïm Potok est mon auteur préféré, et j'adore L'Elu (j'ai aussi le dvd du film!) par contre mon roman préféré (de Potok, et de tous les temps) c'est "Je m'appelle Asher Lev"!
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N
Comme ça fait 30 ans aussi que je l'ai lu, je vais encore le relire cette année pour fêter ses 50 ans. (Et je suis fière de mes bêtises...)
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K
Ouiiiiiiiii, the promise est à la bibli, rayon VO (oups, tant pis!)
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K
Je connais le nom de l'auteur, mais ne l'ai jamais lu. Je sens que je passe à côté de quelque chose, là... (et j'espère que tu t'amuses bien avec Jim Sullivan)
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A
Comme Jo Ann... J'ai lu Potok il y a une dizaine d'années mais c'était avec I Am the Clay. Ecoute, je n'en garde aucun souvenir, à tel point que quand j'ai vu le nom de l'auteur sur ton blog, je me souvenais que je l'avais lu mais je croyais l'avoir casé dans mes déceptions littéraires. Or je viens de retrouver mon billet sur mon ancien blog, et visiblement j'avais plutôt bien adhéré. Bon, auteur à relire pour moi, sûrement. En plus, I Am the Clay parlait de Sud-coréens... Et je n'en garde aucun souvenir ! Ça me scie...
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