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Sous la grêle osée
29 avril 2017

Sag Harbor (Colson Whitehead)

Sag

J'ai hésité à ajouter The Underground Railroad à Sag Harbor dans ma LAL parce que je le confondais avec Underground Airlines de Ben H. Winters qui me tentait moyennement. Je me suis rendu compte de mon erreur, j'ai ajouté le roman à ma liste et Colson Whitehead a remporté le National Book Award, puis le prix Pulitzer. Évidemment, impossible d'emprunter le livre au format Kindle après l'annonce des prix (la prochaine fois, je ne traînerai pas autant), je me suis rabattue sur Sag Harbor (qui était dans ma LAL avant de toute façon) qui était disponible.

J'avais entendu parler de Sag Harbor dans un documentaire du même nom qui passait sur OWN. Ce lieu de villégiature est l'équivalent de The Hamptons pour les Noirs. Il se trouve d'ailleurs en face sur Long Island. Fondé au début du XXe siècle, il permettait aux Noirs des classes supérieures de se retrouver entre eux et d'échapper pour un temps au racisme.

Benji, 15 ans, le héros du roman, est entouré de Blancs dans une école privée de Manhattan pendant l'année, et retrouve ses amis noirs à Sag Harbor pendant l'été. Cela lui permet de se remettre au courant des modes et tendances (musique, poignées de main et vêtements) de la communauté noire qu'il ne côtoie pas du tout pendant l'année scolaire. Comme chaque fois, il compte sur ses trois mois de vacances pour se recréer et se réinventer pour l'année suivante. Il nous raconte son été 1985, fait de fréquents retours en arrière sur les étés précédents et sur son année scolaire, et évoque des événements qui l'ont marqué (notamment le Coca Cola nouvelle formule). Comme les parents travaillent pendant la semaine, les enfants sont livrés à eux-mêmes (Benji a un frère à peine plus jeune que lui) et occupent leurs journées comme ils peuvent. Cette année, Benji et son frère ont leur premier job. Les parents oubliant parfois de régler les factures, ils se retrouvent sans électricité et sans nourriture et doivent se débrouiller.

J'ai trouvé le roman très bien écrit, nostalgique (juste ce qu'il faut) et particulier. Je dois dire que j'ai eu un peu de mal à suivre l'histoire, enfin les histoires. En effet, Benji commence à raconter quelque chose, passe à un autre souvenir, à un second souvenir, et reprend la première histoire. Parfois, tu t'impatientes un peu car tu as besoin de savoir ce qui s'est passé. Mais Benji te fait attendre et attendre. J'ai failli abandonner à un moment, mais j'ai pris le rythme de Benji et me suis laissée porter.

Charmant roman, je dirais, particulier mais pas exceptionnel.

 

The year is 1985. Benji Cooper is one of the only black students at an elite prep school in Manhattan. He spends his falls and winters going to roller-disco bar mitzvahs, playing too much Dungeons and Dragons, and trying to catch glimpses of nudity on late-night cable TV. After a tragic mishap on his first day of high school—when Benji reveals his deep enthusiasm for the horror movie magazine Fangoria—his social doom is sealed for the next four years. 

But every summer, Benji escapes to the Hamptons, to Sag Harbor, where a small community of African American professionals have built a world of their own. Because their parents come out only on weekends, he and his friends are left to their own devices for three glorious months. And although he’s just as confused about this all-black refuge as he is about the white world he negotiates the rest of the year, he thinks that maybe this summer things will be different. If all goes according to plan, that is. 

There will be trials and tribulations, of course. There will be complicated new handshakes to fumble through, and state-of-the-art profanity to master. He will be tested by contests big and small, by his misshapen haircut (which seems to have a will of its own), by the New Coke Tragedy of ’85, and by his secret Lite FM addiction. But maybe, with a little luck, things will turn out differently this summer.

In this deeply affectionate and fiercely funny coming-of-age novel, Whitehead—using the perpetual mortification of teenage existence and the desperate quest for reinvention—lithely probes the elusive nature of identity, both personal and communal.

http://www.colsonwhitehead.com/

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Commentaires
S
(une préférence pour The Underground Railroad, suis pas bien réveillée)
Répondre
S
Merci, je note le nom de cet auteur, avec une préférence de The Underground Railroad, dont les droits ont été acquis par Barry Jenkins en vue d’une adaptation cinématographique, selon Wikipédia :D
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N
Il est dans ma LAL aussi. Quant au Coca Cola nouvelle formule, ha ! J'ai tout compris... Vive Pepsi !
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