Anonymat dans les blogs
Il y a quelques semaines, Karine m'avait « tagguée » pour répondre à une question sur l'anonymat des blogs. Le sujet n’a pas l’air de m’inspirer tellement vu le temps que j'ai mis à y répondre. Il est vrai que je ne m’étais jamais posé la question. Dès le départ, j’ai décidé de prendre un pseudonyme et de garder mon blog privé. C’est uniquement lorsque je laisse des commentaires sur d’autres blogs que j'indique son adresse.
J'ai en fait créé mon blog pour faire rire ma sœur. Je racontais ce qui s'était passé dans la journée en ajoutant des commentaires que je voulais spirituels. Je trouvais que c’était plus sympa et ça me permettait de garder une trace des « événements » qui avaient eu lieu, des articles qui m’avaient marquée...
Même si je ne compte pas écrire des horreurs sur les gens que je connais (ce n'est pas l'envie qui me manque parfois), je préfère pour le moment rester anonyme. Je ne veux pas non plus mettre de photos de moi. Mais je peux changer d'avis. Etant donné le style relâché dans lequel j’écris (pas de concordance, propos totalement décousus), je ne voudrais pas non plus que des clients tombent sur ce blog et supposent que mes traductions sont du même acabit.
Evidemment, les gens qui me connaissent peuvent m'identifier facilement. Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de jumelles noires françaises à Denver et je cite plusieurs fois mon nom sur mon blog.
Quant aux photos, on se fait déjà assez remarquer comme ça. Les jumelles de toutes façons ne passent pas inaperçues. Bien sûr, il faut se taper tous les commentaires (même pas lassants), mais ça ferait peut-être partie du charme d'avoir une sœur jumelle !
Bon, je vois que ce message ne va nulle part, alors je vais raconter une petite anecdote liée à l’anonymat. Je voulais le faire à l’époque où elle a eu lieu, j’ai eu la flemme, c’est donc l'occasion.
J’allais à la bibliothèque avec ma sœur. Nous étions toujours sur le parking quand elle se dirige vers une jeune fille et lui demande si elle est française. Moi, évidemment, je me demande ce qui dans l’attitude ou la tenue de la fille lui avait permis d’arriver à cette conclusion. La fille répond oui et là, ma sœur lui demande si elle s’appelle Sophie. J’ai failli m’évanouiller. Il se trouve que Sophie était jeune fille au pair à l'époque et d'après ce qu'elle écrivait, ma sœur avait déduit qu'elle habitait pas loin de chez nous. Elle me racontait parfois les aventures de Sophie et m’avait montré les photos qui figuraient sur le blog, mais je ne l'avais pas reconnue. Il faut dire que ma sœur est très physionomiste et se rappelle le visage de personnes qu'elle a vues une fois trois ans plus tôt. Apparemment, je n’ai pas eu droit à ce don.