Letters to Montgomery Clift (Noël Alumit)
Octobre est un mois chargé côté mon challenge : LGBT History Month, Filipino American History Month, Italian-American Heritage Month et Polish American Heritage Month. Cette fois-ci, je m'y suis prise un peu tard et je risque de terminer le dernier livre début novembre. C'est bien la peine.
Anyways... J'ai trouvé un livre qui me permettait de « célébrer » deux « cultures » en même temps : Letters to Montgomery Clift de Noël Alumit (LGBT et Filipino). J'ai adoré ce livre. Peut-être parce que juste avant j'avais tenté This side of Jordan de Monte Schulz que j'avais abandonné après un peu plus de la moitié (je compte le terminer un jour), que je n'arrivais pas à entrer dans l'histoire, que j'avais l'impression de lire toujours la même chose : un massacre, les divagations du nain, Alvin qui se demande pourquoi il a suivi Chester et moi qui me demande pourquoi je continue à lire ça... Et avec l'entretien de naturalisation, je n'avais peut-être pas la tête à lire ce genre de roman. Anyways...
Letters to Montgomery Clift, donc.
This haunting and compelling novel of a Filipino boy sent to America by his parents to escape the brutal Marcos regime is a story of hope set against a backdrop of abuse and alienation. Following the Filipino tradition of writing letters to the ghosts of ancestors, Bong Bong Luwad begins to write letters to the ghost of Montgomery Clift, at first asking to be reunited with his family, but as he undergoes the pains of adolescence, sexual discovery, and mental illness, the letters form a journal of self-discovery.
http://www.powells.com/biblio/1555838154
Je ne comprends pas du tout le commentaire de Publishers Weekly : Though unlikely to find a large mainstream audience, this should strike a chord with gay and/or Filipino readers. Je ne fais pas partie de ces catégories de lecteurs et ce roman m'a beaucoup touchée. Ce n'est pas un roman parfait, mais je l'ai trouvé bien écrit. Et même si ça tourne un peu au conte de fées (quelqu'un critiquait la fin qu'il ou elle trouvait invraisemblable), pourquoi pas ? Ce n'est pas parce que le héros est homosexuel que le roman doit forcément être sordide. Il y a aussi du sordide courtesy of Marcos et ses sbires, et de la part du héros aussi. Mais dans l'ensemble, c'est un roman qui parle d'espoir. On en a besoin parfois. Je recommande donc particulièrement ce livre.