The Scrapbook of Frankie Pratt (Caroline Preston)
Il y a quelques années, ma sœur me disait qu’elle aimerait faire du scrapbooking. Elle avait même acheté un magazine à l'usage des débutants. J'avais un peu feuilleté le magazine, mais je n'étais pas très convaincue. Ca me semblait très artificiel : une photo entourée d’un tas d’autocollants ou de lettres collés sur une feuille spéciale, le tout acheté à prix d’or dans les magasins spécialisés. Non, ça ne me tentait pas. Quand c'est devenu la mode en France et que j'ai vu que certains appelaient ça du scrap, ça m'a encore moins intéressée. Pour moi qui suis traductrice dans l'ERP depuis des années, scrap veut dire rebut, et même si ça part du même principe, c’est pas beau. Je préfère de loin les « albums » qu’on faisait dans le temps, avec des photos découpées dans les magazines, des petits mots écrits à la main, des tickets de caisse, des timbres… Des jolies choses, quoi, pas achetées exprès dans un magasin spécialisé. Je ne dis pas que les scrapbooks modernes sont laids et comme m'a expliqué ma sœur, peut-être que les gens qui le font trouvent qu'ils ne dessinent pas ou n’écrivent pas assez bien, et préfèrent tout acheter. Oui, peut-être. En tout cas, lorsque j'ai vu le titre du roman The Scrapbook of Frankie Pratt: A Novel in Pictures, je suis allée vérifier de quoi il s'agissait. En fait, Caroline Preston (collectionneuse de scrapbooks anciens) a décidé d'écrire un roman sur le modèle du scrapbook. Et j'ai trouvé l'idée originale, et les pages du roman sont toutes charmantes. L'histoire est jolie sans plus, mais les publicités, les modèles de catalogue et les photos d'époque sont tout simplement ravissants.
1920 : Frankie Pratt obtient son diplôme de lycée et reçoit un album et la vieille machine à écrire Corona de son père. Nous suivons ses « aventures » à l’université, à New York où elle tente de devenir écrivain et enfin à Paris où elle côtoie des écrivains célèbres, tels qu’Hemingway et Joyce. Comme je l’ai déjà dit, rien de vraiment original, mais j’ai beaucoup aimé l’idée du scrapbook. Et j'envisage même d'acheter le livre, c'est tout dire. J’attends le prochain roman de Caroline Preston, un autre scrapbook.
For her graduation from high school in 1920, Frankie Pratt receives a scrapbook and her father’s old Corona typewriter. Despite Frankie’s dreams of becoming a writer, she must forgo a scholarship to a prestigious women’s college to help her widowed mother. But when a mysterious Captain James sweeps her off her feet, her mother finds a way to protect Frankie from the less-than-noble intentions of her unsuitable beau.
Through a kaleidoscopic array of vintage postcards, letters, magazine ads, ticket stubs, catalogue pages, fabric swatches, candy wrappers, fashion spreads, menus and more, we meet and follow Frankie on her journey in search of success and love. Once at Vassar, Frankie crosses paths with intellectuals and writers, among them “Vincent,” (alumna Edna St. Vincent Millay), who encourages Frankie to move to Greenwich Village and pursue her writing. When heartbreak finds her in New York, she sets off for Paris aboard the S.S. Mauritania, where she keeps company with two exiled Russian princes and a “spinster adventuress.” In Paris, Frankie takes a garret apartment above Shakespeare & Company, the hub of expat life, only to have a certain ne’er-do-well captain from past reappear. But when a family crisis compels Frankie to return to her small New England hometown, she finds exactly what she had been looking for all along.
Author of the New York Times Notable Book Jackie by Josie, Caroline Preston pulls from her extraordinary collection of vintage ephemera to create the first-ever scrapbook novel, transporting us back to the vibrant, burgeoning culture of the the 1920s and introducing us to an unforgettable heroine, the spirited, ambitious, and lovely Frankie Pratt.