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Sous la grêle osée
5 février 2014

The Days of Anna Madrigal (Armistead Maupin)

books-tdoam

J'avais un peu d'appréhension avant de lire The Days of Anna Madrigal. Armistead Maupin avait dit que ce serait le dernier. Et puis... Les critiques concernant ce livre indiquaient qu'une partie se déroulait au festival Burning Man. Ce festival, qui se déroule chaque année dans le désert de Black Rock au Nevada, ne m'inspire pas vraiment. Sur le site, on dit d'ailleurs « it's true that Burning Man is not for the faint of heart ». On se lâche pendant une semaine et puis on retourne « capitalismer pur et dur » le reste de l'année. (Bon, le billet d'entrée n'est pas donné non plus.) Et ce sable, ce sable... Mouais. Finalement, même si les passages consacrés au festival ne sont pas mes préférés, je comprends pourquoi Armistead Maupin l'a choisi comme théâtre.

Alors ? Ce dernier tome des chroniques de San Francisco ? Tout d'abord, je l'ai trouvé trop court. A 270 pages, il pesait moins lourd que les précédents. Et l'histoire ? Un peu expédiée en fin de compte. Mais j'ai aimé ce retour sur l'adolescence d'Anna Madrigal, le manque d'assurance perpétuel de Michael vis-à-vis de son mari plus jeune. Toute la famille s'inquiète de l'après-Anna. Et Michael s'interroge sur sa propre mortalité. Et je me dis que c'est surtout Michael qui va me manquer.

Je n'en dirai pas plus, mais j'ai trouvé ce roman très émouvant. J'espère qu'Armistead Maupin changera d'avis. (Je peux lui donner des idées s'il le souhaite.)

 

Michael had already seen enough photos of Burning Man to imagine himself being mowed down by a disco bus full of half-naked hippie chicks—reduced to a grease spot on a vast Nevada alkali flat. He could see that quite easily.

"You don't want to be a darkwad," Ben added.

"A what?"

"That's what they call people who don't light themselves."

Michael cringed inwardly. Darkwad. They had names for their miscreants, just like at summer camp or on Survivor. This temporary city of liberated souls, for all its "radical self-expression," had rules out the ass. Some of them made sense, like Leaving No Trace (cleaning up after yourself) and Decommodification (not selling things to each other), but Michael sensed a creepy expectation of allegiance. It was like school spirit back in high school. He didn't have it then, and he didn't have it now. To him, the biggest advantage of being queer was being queer.

"Come," said Ben. "Try this on."

Michael followed orders, holding his arms akimbo while Ben adjusted the wiring. The jacket was tight around the waist. He felt tubby and preposterous, like Wavy Gravy being suited for the Fourth of July parade in Bolinas. Ben, of course, had looked as smart as a tin soldier when he tried on his metallic silver jacket at a retro shop on Haight Street. Get over yourself, thought Michael. He's always going to be younger than you. Have eight years of marriage taught you nothing?

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Commentaires
J
C'est vrai. Il y a quelques personnages dont je ne me souvenais plus du tout. Heureusement qu'il y a Wikipedia.
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E
Je suis restée à Mary Ann en automne et je regrette de ne pas avoir eu le courage de relire toute la série car j'étais larguée...
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M
J'ai repris la relecture de cette série que j'avais adoré il y a une dizaine d'années. Il faut que je poursuive !!!
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S
Ton billet sonne pour moi comme une piqure de rappel, je me suis notée les Chroniques depuis bien longtemps et elles y sont toujours. Allez , je l'inscris dans mes lectures de cet été sans faute (histoire de que sache de quoi on parle quand même)
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A
L'auteur n'a donc toujours pas fait de suite.
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