Ca commence bien !
Deux jours sans coupure, ouais ! Nous sommes donc arrivées jeudi dans l’après-midi, au lieu de mercredi dans la nuit.
Le voyage avait bien commencé : surclassement de Denver à Miami (à nos frais, faut pas rêver), mais comme c’était la partie la plus longue… Pour le petit-déjeuner, nous avons eu le choix entre une omelette Southwestern style (avec poivrons et haricots noirs donc) et des céréales. Je me doutais que l’assiette de l’omelette contiendrait de la coriandre et que les céréales seraient servies avec du lait. Deux choses que je ne supporte pas et qui ne m’aiment pas trop non plus. J’ai pris l’omelette (heureusement la coriandre était limitée à la garniture et il n’y en avait pas sur l’omelette). Ce qui est magnifique, c’est que l’hôtesse n’a pas pu me dire s’il y avait de la coriandre. Le prix qu’on paie…
Nous sommes arrivées à Miami avec une demi-heure d’avance. Et là, nous hésitons : allons-nous demander à prendre l’avion de 14h15 vers San Juan ou gardons-nous nos billets pour celui de 16h40 ? Comme notre avion est annoncé à l’heure, nous décidons de garder nos places. De toute façon, le premier avion doit être plein comme le nôtre. Evidemment, quand nous arrivons à la porte pour l’embarquement, notre avion est en retard. Il est maintenant annoncé à 17h20. Nous allons au comptoir, l’employé nous dit que nous sommes tous dans le même cas et que nous arriverons à temps pour l’avion San Juan-Fort-de-France. Tu parles ! Nous sommes en fait partis à 18h. Inutile de vous dire qu’à San Juan, on ne nous avait pas attendues. L’avion est toujours en retard, mais le 23, il est parti à l’heure. On nous a logées au Best Western de l’aéroport. Moi, qui voulais voir ce qu’il valait, j’ai été servie. Trop cher pour ce que c’est : de la moquette dans un pays tropical, n’importe quoi. Une odeur pas possible et une clim’ à fond. Ne parlons pas du petit-déjeuner : la salade de fruits (qui sortait d’une énorme boîte de conserve) était toute pourrite et du lait pour les céréales. Heureusement, il y avait du pain et des bagels, et du jus. Allez, ce n’était pas si mal.
Le vol entre San Juan et Fort-de-France s’est bien déroulé. Nous avons rencontré deux Québécois qui venaient pour la première fois en Martinique. Nous leur avons dit que l’île aurait pu être parfaite s’il n’y avait pas les moustiques. Le garçon voulait faire du surf (avec accent américain et tout) et nous a demandé où il pouvait en faire. Evidemment, nous ne savions pas quoi répondre, puisque nous ne connaissons personne qui en fait. Mais nous lui avons dit que pour les vagues, il fallait aller au Diamant ou dans le Nord. Ils avaient un peu peur de prendre l’avion (un ATR) parce qu’il était petit mais nous les avons rassurés. Le voyage s’est très bien passé. Notre mère et notre oncle étaient venus nous chercher.
Pas d’eau à la maison quand nous sommes arrivées. Ensuite, l’électricité a été coupée (grève des employés d’EDF). Vendredi matin, toujours pas d’eau. Heureusement que ma mère avait fait des réserves et que la maison a une citerne. L’eau est revenue dans l’après-midi. Nous avons pris une douche et on a recoupé l’eau. L’électricité partait, revenait, repartait, revenait… Les employés d’EDF s’amusaient. Samedi, rebelote. Dimanche, tout est rentré dans l’ordre.