Volkswagen Blues (Jacques Poulin)
J’ai choisi la couverture de l’édition en espagnol parce que je la trouve plus jolie.
Le voyage en bus Volkswagen du Québec à San Francisco d’un écrivain blanc et d’une métisse (pas vraiment blanche, pas vraiment indienne). Voilà, c’est tout.
Non, je plaisante. J’ai beaucoup aimé l’histoire, mais j’avais un peu l’impression que c’était un livre que j’aurais pu écrire. Et je ne pense pas pouvoir écrire un roman. Mais c’est peut-être le charme du livre, sa simplicité. En revanche, je n’ai pas trop aimé les passages où la Grande Sauterelle (et le fait que l'auteur l'appelle comme ça pendant tout le roman m’a un peu gonflée. Pitsémine, c’est quand même plus joli.) parle des Indiens. Son compagnon de voyage, Jack, a toujours l’air de la prendre pour une folle dans ces moments-là. Le sort des Indiens mérite mieux que ça. Sinon, le roman est plutôt plaisant, ne serait-ce que pour les expressions québécoises (faire du pouce, coffre à gants), et assez instructif. Pour les explorateurs, je n’avais entendu parler que de Champlain, Cartier et Cavelier de la Salle, et vraiment vaguement de Jolliet et Marquette.